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Trump ou Biden, l'Amérique retient son souffle à l'heure des premiers résultats
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04 Novembre 2020
Trump ou Biden, l'Amérique retient son souffle à l'heure des premiers résultats

Les premiers résultats d'une élection lourde d'enjeux commençaient à tomber mardi soir aux Etats-Unis, sans encore départager Donald Trump et Joe Biden qui proposent deux visions radicalement différentes d'un pays traversé par des crises sanitaire, économique et sociale d'une ampleur historique. Selon les médias américains, le président républicain sortant est donné vainqueur dans l'Indiana, le Kentucky et la Virginie occidentale, tandis que le candidat démocrate va gagner le Vermont et la Virginie. Ces résultats ne constituent pas une surprise mais l'Amérique retient son souffle en suivant le dépouillement des premiers Etats-clés où les bureaux de vote ont fermé à 19H00, Géorgie en tête, ou à 19H30, comme la Caroline du Nord et l'Ohio.

Le pays, à cran sous l'effet conjugué de la pandémie et d'une campagne particulièrement agressive, se préparait à une longue nuit, sauf en cas de victoire très nette de Joe Biden, 77 ans, favori des sondages depuis des mois. Dans un tweet envoyé en début de soirée depuis la Maison Blanche, Donald Trump a affiché sa confiance, affirmant que les choses se présentaient "très bien" pour lui à travers le pays. Quelques heures plus tôt, lors d'une visite à un QG de campagne républicain dans la banlieue de Washington, il avait cependant adopté un ton beaucoup plus mesuré: "C'est de la politique, c'est une élection, on ne sait jamais".

La voix fatiguée par une fin de campagne qui l'a vu enchaîner les meetings à un rythme effréné, le milliardaire de 74 ans a même, fait rare, évoqué une possible défaite: "Gagner est facile, perdre n'est jamais facile. Pour moi, ça ne l'est pas". Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, a refusé lui, "par superstition", de se livrer à des pronostics. Le vieux routier de la politique s'est toutefois dit "confiant", encouragé par la forte participation des jeunes, des femmes et des Afro-Américains, qui forment le coeur de son électorat.

Après une campagne beaucoup plus discrète que celle de son adversaire, le démocrate a sillonné mardi l'Etat-clé de Pennsylvanie, où il est né, effectuant une sorte de pèlerinage dans les lieux de son enfance. "De cette maison à la Maison Blanche, par la grâce de Dieu", a-t-il écrit sur les murs du domicile de Scranton où il a passé ses jeunes années. Dans tout le pays, les démocrates qui se sont rendus aux urnes pour l'élire semblaient surtout motivés par leur rejet de l'impétueux président. "Je veux virer Trump", confiait Veronica Castro, une éducatrice de 37 ans croisée à Easton, en Pennsylvanie. "Il n'y a pas moyen: on ne va pas passer quatre ans de plus avec lui!"

A l'inverse, Roberto Montesinos, un Américain d'origine hondurienne de 71 ans, a fièrement voté pour Donald Trump à Miami: "la pandémie n'est pas de sa faute, celui qui dit ça est un ignorant!", a-t-il lancé en assurant "gagner plus" aujourd'hui qu'il y a quatre ans. Partout les électeurs se méfiaient de l'attitude du camp adverse. "Trump va faire tout ce qui est en son pouvoir pour gagner, c'est effrayant", estimait Megan Byrnes-Borderan, une New-Yorkaise démocrate de 35 ans.

Le vote par correspondance, qui a atteint un niveau record, risque de retarder le dépouillement, les bulletins pouvant arriver dans les jours suivant le scrutin dans plusieurs Etats.  Signe tangible des angoisses d'un pays divisé à l'extrême, les commerces de plusieurs grandes villes, dont Washington, Los Angeles ou New York, se sont barricadés en prévision de possibles violences post-électorales. A New York, devant la célèbre Trump Tower, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé.  Mais alors que le vote s'est déroulé globalement sans encombre, la Bourse a terminé en forte hausse, manifestant une certaine confiance des marchés. Pendant toute la campagne, l'Amérique a donné au monde l'image d'un pays scindé en deux blocs qui ne se parlent plus.

Pendant des mois, Donald Trump a agité le spectre d'une "gauche radicale" prête à transformer la première puissance mondiale en un "Venezuela à grande échelle". Le magnat de l'immobilier, passé par la téléréalité avant de faire irruption en politique avec un message populiste, "l'Amérique d'abord", continue de se présenter en "outsider" en lutte contre un "establishment corrompu". Joe Biden, soutenu par Barack Obama, multiplie les mises en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices sur les institutions démocratiques d'un second mandat Trump, étrillé comme "le pire président" de l'histoire récente des Etats-Unis. Ce pur représentant de l'aile modérée du parti démocrate a aussi fait de l'élection un référendum sur la gestion de la pandémie par le républicain.

Donald Trump n'a lui cessé d'être rattrapé par cette crise sanitaire, qu'il s'est toujours efforcé de minimiser. Jusqu'à être lui-même contaminé et hospitalisé, début octobre.  "Je suis guéri" et "immunisé", martèle-t-il depuis en vantant sa forme éclatante et en moquant celle de son rival. Par contraste, Joe Biden paraît en effet plus fragile. Prompt aux gaffes, cet ancien bègue a encore semblé confus mardi lors d'une prise de parole à Philadelphie, mélangeant ses petites-filles et semblant présenter aux personnes autour de lui son fils Beau, décédé en 2015.

La pandémie a toutefois permis à Joe Biden d'éviter une trop grande exposition médiatique et il devrait, à en croire les sondages, gagner le vote populaire. Les chances du président ne sont pas nulles pour autant. Pour l'emporter, un candidat n'a pas besoin d'être majoritaire en voix au niveau national: il doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats.  Une poignée d'Etats où les deux candidats semblent au coude-à-coude jouent donc un rôle primordial.  Dans un premier temps, tous les regards sont braqués sur la Floride, qui a promis d'afficher la couleur dans la nuit. Sans cet Etat qu'il avait gagné en 2016, la mission serait quasi-impossible pour Donald Trump. S'il parvient à conserver la Floride, l'attention se déplacera vers la Pennsylvanie. Les intentions de vote y sont un peu plus favorables à l'ancien vice-président, mais avec un écart proche de la marge d'erreur.

Au-delà de la carte électorale, les regards se tourneront vite vers la Maison Blanche. Avec une question: si la tendance se confirme, le président-candidat reconnaîtra-t-il sa défaite rapidement? Pendant la campagne, il a refusé de s'y engager, agitant sans preuve le spectre de prétendues fraudes facilitées par le vote par correspondance choisi par un nombre record d'électeurs en raison des risques sanitaires.

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