Fillon et Copé revendiquent la victoire, un recomptage intégral en cours. Un peu avant minuit, chacun des deux candidats a revendiqué la victoire par un faible écart de voix, dimanche 18 novembre : selon Jean-François Copé, qui a fait un véritable discours de victoire, il aurait gagné par un peu plus de 1 000 voix d'écart, avec une participation supérieure à 50%, dans un scrutin où 300 000 militants étaient appelés à voter.
François Fillon, qui est venu quelques minutes plus tard face à la presse, estime pour sa part qu'il a gagné par 224 voix d'avance et qu'il 'ne se laissera pas voler la victoire'. L'ancien premier ministre reproche à son adversaire de ne pas avoir attendu le verdict de la Commission d'Organisation et de Contrôle des Opérations Électorales de l'UMP, qui devait normalement proclamer le résultat.
Confusion totale. Les informations sur les résultats ne sont parvenus à la presse que de manière partielle. Impossible, donc, de dire qui a raison entre les deux camps, notamment en raison des votes par correpondance des militants des DOM et de l'étranger.
Selon les résultats transmis par les fédérations, Jean-François Copé serait en tête dans le sud-est, le grand ouest, le lyonnais, la région parisienne. François Fillon ferait de bons scores en Bretagne et dans l'ouest, en Drôme-Ardèche ou dans l'Est.
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