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Zemmour, Le Pen, Mélenchon : les ambiguïtés des candidats à la présidentielle face à la Russie de Vladimir Poutine
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26 Février 2022
Zemmour, Le Pen, Mélenchon : les ambiguïtés des candidats à la présidentielle face à la Russie de Vladimir Poutine

Après l'invasion russe en Ukraine, les candidats à la présidentielle Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon sont critiqués pour leurs positions jugées prorusses et qui risquent d'être plus difficiles à assumer par temps de guerre. Ces trois prétendants à l'Elysée ont d'ailleurs récemment condamné la décision de Vladimir Poutine d'envahir son voisin ukrainien, prenant ainsi leurs distances avec le maître de Kremlin. Franceinfo revient sur les discours tenus jusque-là par les leaders du RN, de Reconquête ! et de La France insoumise, avant et après le début de cette guerre déclenchée jeudi 24 février. 

Le candidat de La France insoumise a défendu, dans le passé, des positions sur la Russie qui divergent de celles de la majorité des candidats à l'élection présidentielle. En témoigne cette déclaration dans l'émission "On n'est pas couché" sur France 2 en 2016. Fin 2015, Vladimir Poutine avait décidé d'intervenir militairement en Syrie pour soutenir Bachar Al-Assad, le président du pays, au nom de la lutte contre le terrorisme. A la question posée par la journaliste Léa Salamé, "êtes-vous favorable aux bombardements russes en Syrie ?", Jean-Luc Mélenchon avait répondu par l'affirmative, expliquant que c'était la solution pour Vladimir Poutine "de régler le problème et d'éliminer Daech".

Depuis le début de la campagne, le leader de La France insoumise a multiplié les sorties ambiguës à propos de la politique expansionniste de Vladimir Poutine. Sur France Inter, le 3 janvier, le député des Bouches-du-Rhône considérait la Russie comme "un partenaire". Avant d'ajouter : "Je ne suis pas d'accord pour que l'on en fasse un ennemi, je ne suis pas d'accord avec le fait que l'on ait trahi la parole que l'on avait donnée aux dirigeants russes."

 

Sur la mobilisation des troupes russes à la frontière ukrainienne, Jean-Luc Mélenchon est même allé plus loin, dans une interview accordée au Monde, le 18 janvier. "Les Russes mobilisent à leurs frontières ? Qui ne ferait pas la même chose avec un voisin pareil, un pays lié à une puissance qui les menace continuellement ?" avait-il lancé, en rappelant aussi, sur TF1, que la France devait être "non alignée, ce qui signifie que ni les Russes ne doivent entrer en Ukraine, ni les Américains ne doivent annexer l'Ukraine dans l'Otan".

Des positions qui ont radicalement changé depuis le début de l'invasion russe en Ukraine. Le député a en effet fustigé cette attaque dans un communiqué, critiquant avec virulence une opération militaire "de pure violence manifestant une volonté de puissance sans mesure". Et d'ajouter : "La Russie prend la responsabilité d'un recul terrible de l'histoire. Elle crée le danger immédiat d'un conflit généralisé qui menace toute l'humanité."

L'"insoumis" continue toutefois de pointer la responsabilité supposée de l'Otan dans le conflit : "Si vous me demandez de détailler les causes qui nous ont conduits à cette situation, alors je vous dirai que le refus obstiné de discuter de cette présence de l'Otan à la porte de la Russie est la cause profonde du sentiment qu'a eu Monsieur Poutine du sentiment que nous nous apprêtons à l'agresser", a-t-il déclaré jeudi 24 février sur France 2, en mettant au défi quiconque de "prouver qu'[il] avai[t] déjà soutenu Poutine".

"Je condamne sans réserve l'intervention militaire russe en Ukraine", affichait le pupitre d'Eric Zemmour, jeudi, lors de sa conférence de presse. Avec ce message explicite, le candidat d'extrême droite a cherché à contrer ses ambiguïtés sur un éventuel revirement de position au moment où les chars russes s'approchaient de la frontière ukrainienne. Le polémiste pariait encore en décembre sur France 2 que "la Russie n'envahirait pas l'Ukraine", tout en dénonçant la "propagande" américaine.

Lors de sa conférence de presse de jeudi, il a concédé avoir "cru que Vladimir Poutine ne franchirait pas cette ligne rouge". Le candidat s'est peut-être laissé tromper en raison de ses positions russophiles et de son admiration pour le président russe. "Je rêve d'un Poutine français", avouait-il en 2018 lors d'une interview à L'Opinion. "Je suis pour l'alliance russe. Je pense que c'est l'allié qui serait le plus fiable", ajoutait-il en septembre dernier sur CNews. "Vladimir Poutine est un patriote russe. Il est légitime qu'il défende les intérêts de la Russie", estimait encore début février le candidat de Reconquête ! sur France Inter.

Si Eric Zemmour condamne aujourd'hui l'usage de la force russe contre les Ukrainiens, il n'a pas pour autant tourné le dos à la Russie. Lors de sa conférence de presse, il a une nouvelle fois réclamé un "traité consacrant la fin de l'expansion de l'Otan". "Nous sommes tous responsables, nous devons comprendre les revendications russes contre l'expansion", a-t-il dit. Il faut se souvenir que le polémiste a parfois nié l'existence même de l'Ukraine dans ses écrits. Dans son livre Un quinquennat pour rien, publié en 2016 et qui rassemble ses chroniques diffusées sur RTL, il assure que "l'Ukraine n'existe pas", estimant que "l'Ukraine moderne est un pays de bric et de broc". 

Marine Le Pen est l'une des dernières candidates à avoir réagi à l'invasion russe en Ukraine. Dans un communiqué publié jeudi en milieu de matinée, la prétendante à l'Elysée assure qu'"aucune raison ne peut justifier le lancement d'une opération militaire contre l'Ukraine par la Russie qui rompt l'équilibre de la paix en Europe. Elle doit sans ambiguïté être condamnée." Et la députée du Pas-de-Calais d'insister en appelant "à la cessation immédiate des opérations russes en Ukraine". Un message qui tranche avec les propos et postures de la dirigeante d'extrême droite qui en 2011, disait, par exemple, dans le journal russe Kommersant, qu'elle "admirait" Vladimir Poutine.

L'homme fort du Kremlin avait reçu, fin mars 2017, Marine Le Pen lors de la campagne présidentielle. La candidate du RN s'était exprimée à cette occasion sur les sanctions infligées à la Russie dans le cadre du conflit ukrainien après l'annexion de la Crimée en 2014. Le ton était alors tout autre que celui utilisé aujourd'hui.

Elle avait également réitéré son "point de vue sur l'Ukraine qui coïncide avec celui de la Russie", répétant sa volonté de faire lever les sanctions. Le Monde rappelle qu'en janvier 2017, elle estimait que "la Crimée n'a jamais été ukrainienne", dans un entretien à un journal russe.

Fin janvier 2022, à Madrid, lors d'un rassemblement avec des partis alliés, Marine Le Pen avait refusé de valider un paragraphe sur l'Ukraine d'une déclaration commune avec ses partenaires. Le texte assurait que "les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l'Europe nous ont conduits au bord de la guerre" et appelait à la "solidarité" face à de "telles menaces". Début février, la candidate du RN ne croyait d'ailleurs "pas du tout" à une offensive russe en Ukraine. 

Interrogée vendredi sur BFMTV au sujet de ses liens avec la Russie, et notamment sur le prêt russe de 9 millions d'euros obtenu en 2014 par le RN, Marine Le Pen s'est vigoureusement défendue d'être un relais quelconque du pouvoir de Poutine en France. "J'ai été l'une des seules responsables politiques à essayer de conserver une équidistance entre les Etats-Unis et la Russie (…) Le simple fait de conserver cette équidistance entraîne cette accusation", a rétorqué la candidate, fustigeant ces responsables politiques "extrêmement dépendants de la vision américaine".

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