Jean-Pierre Chevènement sera bien candidat en 2012. Sur Europe1, l'ancien ministre a lâché: "Pour ma part, je serai candidat pour faire bouger les lignes."
Le sénateur du Territoire de Belfort avait pris sa part dans la défaite de la gauche à l'élection présidentielle de 2002 en se présentant malgré la candidature du socialiste Lionel Jospin, éliminé au premier tour. Jean-Pierre Chevènement avait recueilli 5,3% des voix.
Malgré ce passif, l'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin a assuré que «les socialistes auraient tort d'avoir peur» de sa candidature. «Je veux leur bien, je souhaite qu'ils se mettent à la hauteur de la situation», a-t-il souligné.
Pour lui, Martine Aubry ne sera pas candidate. Il a fait comprendre que sa candidature s'opposait à celle probable à son sens de Dominique Strauss-Kahn. «Le problème est de savoir si Dominique Strauss-Kahn est capable de revenir sur le corps d'idées que je lui connais bien», a-t-il expliqué. «Je respecte Dominique Strauss-Kahn, qui est un homme intelligent, qui a beaucoup de qualités, mais en même temps, sa vision de l'Europe comme une nation à construire me paraît irréaliste», a-t-il poursuivi. |