Nicolas Sarkozy veut diminuer le personnel de la défense. Il a défendu cette baisse des effectifs qu'il a lui-même qualifiée de "substantielle" mais nécessaire pour affronter les nouvelles menaces, au premier rang desquelles le terrorisme.
"D'ici 6 à 7 ans, le format global des armées, civils et militaires compris, sera de 225.000 hommes", a-t-il lâché devant environ 3.000 militaires, qui sont repartis avec le fameux "Livre blanc". Pour tout les personnels de la Défense, les réductions d'effectifs concerneront 54.000 postes sur 320.000.
La réforme, qui implique la fermeture de dizaines de sites inquiète aussi les élus, particulièrement dans l'Est et le Nord de la France. Selon le ministre de la Défense Hervé Morin, "il y aura 20 ou 30 sites majeurs qui seront concernés en France". "Il faut choisir" entre "une armée qui fait de l'aménagement du territoire et qui n'est pas opérationnelle" et une armée "qui assure la sécurité des Français", avait répondu Nicolas Sarkozy.
Le président de la République a confirmé l'intention de la France de rejoindre le commandement militaire intégré de l'Otan. Il a cependant posé trois conditions: "liberté d'appréciation totale", pas de "contingent militaire français sous commandement de l'Otan en temps de paix" et maintien d'une dissuasion nucléaire "strictement nationale".
|