Pour ses cent jours à l'Elysée, François Hollande s'est abstenu de tout commentaire. C'est Pierre Moscovici qui est monté au front pour défendre le bilan.
Le ministre des Finances a vanté la première hausse du smic depuis cinq ans, l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, la suppression de la "TVA sociale", le blocage des loyers, le durcissement de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et le retour à la retraite à 60 ans pour ceux qui travaillent depuis longtemps. Il a également annoncé pour la fin août des mesures afin de limiter la hausse des prix du carburant. Mais la rentrée du président s'annonce pénible: chômage record, récession menaçante, crise syrienne... En vacances, François Hollande, regagnera l’Élysée au plus tard le 21, à la veille du Conseil de ministres de rentrée. De nombreux dossiers attendent son arbitrage et celui du Premier ministre : les contours de la taxation à 75% des très hauts revenus, le blocage des prix des carburants, la ratification du traité budgétaire européen.
La situation économique de la France s'est encore dégradée. L'économie française a en effet enregistré une croissance nulle pour le troisième trimestre consécutif sur la période avril-juin, selon les premiers résultats des comptes nationaux trimestriels publiés mardi par l'Insee.
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