Les pays dont des ressortissants ont été pris en otages avec des centaines de locaux sur un site gazier en Algérie redoutaient jeudi un bilan très lourd de l'assaut massif des forces d'Alger contre le commando islamiste venu de la Libye voisine.
Aucun bilan officiel précis n'a filtré sur cette opération militaire dont on ignorait encore si elle avait été effectivement achevée en milieu de soirée sur le site d'In Amenas dans le Sahara à 1.300 km au sud-est de la capitale comme l'avait annoncé l'agence de presse algérienne APS.
L'agence rapportait un peu plus tard que l'assaut n'avait permis de contrôler que le "site de vie" du complexe gazier où se trouvait la majorité des otages. Les forces algériennes, selon la même source, encerclaient encore en milieu de soirée l'usine même du complexe.
Avant d'apporter ces précisions, le ministre algérien de la Communication Mohamed Said avait indiqué que l'opération a permis de "libérer jusqu'à présent plusieurs otages nationaux et étrangers", sans fournir de chiffres. Il s'était contenté de faire état d'un "nombre important d'otages libérés et malheureusement quelques morts et blessés".
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