A quelques jours, heures même, d'une série de manifestations contre la politique d'Emmanuel Macron en général et contre la réforme du code du travail en particulier -le 12, le 22 et le 23 septembre, les mots se durcissent. Et créent des polémiques en cascade.
Depuis la Grèce vendredi dernier, le chef de l'État s'en est pris, concernant les manifestations à venir contre la loi Travail, aux "fainéants", aux "cyniques" et aux "extrêmes". Une formule choc qui a fait grincer des dents tout le week-end et que l'Elysée n'a pas réussi à déminer, avançant que le chef de l'Etat s'adressait aux responsables politiques des 15 dernières années. Qu'importe, la formule est parfaitement assumée par celui qui l'a prononcée.
De quoi crisper un peu plus les opposants au gouvernement, à pied-d'oeuvre pour défiler dans la rue dès ce mardi, et quasiment pendant tout le mois de septembre, à l'appel soit de la CGT, soit de la France insoumise. Une provocation à dessein qui permet au chef de l'Etat de faire réagir ses adversaires -Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon ou encore le syndicaliste Philippe Martinez- et de mettre en scène, d'incarner, le nouveau monde qu'il entend dessiner.
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