L'annonce du départ de Johnny Hallyday en Suisse pour raisons fiscales a fait des vagues dans toute la classe politique. Johnny Hallyday a confirmé jeudi son intention d'aller s'établir une partie de l'année à Gstaad, expliquant sur Europe 1 qu'il en a "marre, comme beaucoup de Français, de payer ce qu'on nous impose comme impôts".
"Nicolas Sarkozy devrait se méfier de ses propres amis", a estimé le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande. "Quand on a une conception de la République, de son pays, on reste payer ses impôts dans son pays". François Bayrou, candidat UDF, a affirmé que le candidat déclaré de l'UMP "n'a pas de chance avec ses soutiens".
Nicolas Sarkozy a justifié vendredi la décision du chanteur. Il y a vu une nouvelle preuve de la nécessité de la "réconcilier la France avec la réussite": "Un pays où tant de nos artistes, de nos créateurs, de nos chercheurs où tant de gens se disent qu'il faut partir, c'est bien qu'il y a un problème", a-t-il jugé.
Johnny Hallyday est l'un de ses principaux soutiens parmi les "people" de Nicolas sarkozy. Le 3 septembre dernier en clôture de l'université d'été de l'UMP à Marseille, l'adhésion de "Johnny" à l'UMP a été rendue publique. Johnny Hallyday n'a d'ailleurs pas caché jeudi sur RTL, qu'il reviendrait en France "si Nicolas Sarkozy passe président" et s'il limite les droits de succession.
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