Le ministre de l'Education nationale a souhaité mardi que les rectorats puissent faire appel à des "jeunes retraités de l'Education nationale, des étudiants qualifiés ou adultes diplômés" pour assurer les absences de courte durée des enseignants.
Les syndicats dénoncent des "bricolages" et un "mépris du professionnalisme" des enseignants. En trois ans, sur la période 2008-2010, le gouvernement aura supprimé quelque 40.000 postes dans l'éducation.
Dans "Le Parisien", Luc Chatel explique que "pour mieux pallier les absences de courte durée, chaque rectorat devra constituer un vivier supplémentaire de contractuels associés". Le ministre de l'Education précise qu'il s'agira de "personnes qui auront déjà été vues par des inspecteurs, et dont on sait qu'on pourra les appeler au pied levé, pour un ou trois jours, de jeunes retraités de l'Education nationale, des étudiants qualifiés ou adultes diplômés".
"Il est temps de décréter la mobilisation générale à tous les échelons de l'Education nationale", affirme-t-il. Selon Chatel, les moyens doivent être concentrés sur les absences "de courte durée", souvent "imprévisibles", dans "le primaire comme dans le secondaire". Il faut, "enclencher la recherche de solution dès le premier jour", a préconisé le ministre. |