Lors de sa visite à Dubaï, la France a relancé le Rafale à Abu Dhabi en vue d'une vente de 60 avions de combat. François Hollande et le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, ont évoqué le Rafale lors de leurs discussions.
La vente d'avions de combat Rafale aux Emirats arabes unis (EAU) n'est qu'une "question de prix", a estimé ce mardi François Hollande à Dubaï. "Nous pensons que c'est un très bon avion, je n'ose pas dire que l'expérience l'a démontré, mais c'est pourtant le cas, aussi bien en Libye que même sur le théâtre malien", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.
"Nous pensons que c'est une technologie exceptionnelle, nous l'avons dit à nos amis émiriens. Ils ne le contestent pas d'ailleurs. Après, c'est une question de prix", a-t-il précisé. "Mais ce n'est pas le président de la République française qui fixe le prix des avions. Donc cela obéit à des logiques de discussions, de négociations."
François Hollande a également demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir aux Emirats arabes unis pour poursuivre les discussions.
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