François Hollande a assuré mercredi que la France n'était pas seule au Mali, en réponse au président de l'UMP Jean-François Copé s'inquiétant mercredi de la "solitude" de Paris dans cette opération.
"La France n'est donc pas seule, elle est d'abord là parce qu'elle était la première présente dans la région", a dit François Hollande lors de ses voeux aux parlementaires. "Elle n'est pas seule puisqu'elle a le concours des Africains qui seront les seuls à déterminer l'ampleur de l'opération. Elle n'est pas seule, puisqu'elle a le concours aussi des Européens sur le plan matériel", a-t-il ajouté.
La France, qui a lancé la mission Serval vendredi dernier, a reçu le soutien de la communauté internationale et des renforts matériels, mais ne bénéficie pas d'appuis opérationnels sur le terrain.
La menace d'attentat et d'enlèvement, liée à la situation au Mali, s'accroît "encore tout particulièrement" dans la zone sahélienne, a déclaré le ministère des Affaires étrangères, après une prise d'otages mercredi sur une installation gazière, dans le sud-est de l'Algérie.
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