Le maire de Béziers a assumé sur France 2 lundi 5 mai ficher les enfants de sa ville par religion en fonction de leur nom. Si la ville a publié un communiqué pour démentir tout fichage, le parquet de Béziers a ouvert une enquête préliminaire ce mardi 5 mai pour "fichage illégal".
La classe politique, toutes tendances confondues, a par ailleurs vivement réagi aux propos de l'ex-patron de Reporters sans frontières. Plusieurs membres du gouvernement ont très vite dénoncé les méthodes de l'édile. "Honte au maire de Béziers. La République ne fait AUCUNE distinction parmi ses enfants", a twitté Manuel Valls.
"Cette pratique n'est pas seulement inégale, elle est contraire aux valeurs de la république, elle fait honte au mandat qui lui a été confié", a de nouveau dénoncé le premier ministre à l'Assemblée nationale, ajoutant qu'il "appartient maintenant au maire de Béziers de répondre devant la justice".
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