François Hollande a effectué une visite officielle de deux jours en Grèce après la victoire d'Alexis Tsipras aux législatives du 20 septembre.
Il a été question de l'avancée des réformes promises par Athènes et du début de discussions sur la recapitalisation des banques grecques. La crise des migrants (plus de 500 000 personnes sont entrées en Europe par la Grèce cette année) était également au centre des discussions.
Dans une interview au quotidien grec Kathimerini jeudi matin, François Hollande salue "le courage et la clairvoyance" du jeune dirigeant de 41 ans. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé, quant à lui, sur Europe 1, qu'Alexis Tsipras a fait "une mue, une mutation" depuis son arrivée, et qu'aujourd'hui "la coopération (européenne) avec le gouvernement grec est très bonne". Il y a trois mois, les relations entre la Grèce et ses créanciers, l'UE, la Banque centrale européenne et le FMI, s'étaient tellement tendues qu'elle avait failli sortir de l'euro.
François Hollande est parmi ceux qui ont réussi à l'y maintenir, au prix de l'acceptation par Athènes d'un nouveau plan d'aide très contraignant de 86 milliards d'euros, qu'elle respecte depuis quasiment à la lettre.
|