Salah Abdeslam comparaissait pour la première fois publiquement ce lundi à Bruxelles, en Belgique. Jugé pour sa participation présumée à une fusillade avec des policiers belges, à la fin de sa cavale, en mars 2016, l’unique membre encore vivant des commandos du 13 novembre a refusé de répondre à la justice, arguant placer sa confiance « en Allah ».
Son co-prévenu, Sofien Ayari, également accusé d'avoir tiré sur des policiers lors de l’assaut policier dans la commune bruxelloise de Forest, ne s’est pas montré beaucoup plus loquace. Dans l'après-midi, une peine de vingt ans de prison a été requise à leur encontre.
Ce procès reprendra jeudi et devrait terminer vendredi, le tout sous très haute surveillance. Quelque 200 policiers étaient mobilisés lundi à l’intérieur du Palais, et plusieurs centaines d’autres à l’extérieur, dont des membres des unités spéciales, appuyés par des hélicoptères de la police fédérale. Un dispositif de sécurité hors norme pour un détenu hors norme.
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