1 606 migrants répartis dans deux campements, situés porte de la Chapelle, à cheval sur le nord-est parisien et la Seine-Saint-Denis, ont été évacués à partir de 6 heures dans la matinée du jeudi 7 novembre. Une heure plus tard, les premiers bus partaient en direction de 15 gymnases de la région parisienne.
600 policiers ont été mobilisés pour cette opération concernant 1 606 migrants, d'après les derniers chiffres communiqués par la préfecture de police de Paris. De nombreux bénévoles de différentes associations étaient également présents.
Mercredi, lors des annonces gouvernementales sur l'immigration, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait pris "l'engagement d'évacuer d'ici la fin de l'année les campements du nord-est parisien". La préfecture de police de Paris et la préfecture de la région Ile-de-France avaient annoncé dans la foulée que cette évacuation aurait lieu dans la matinée du 7 novembre.
Le préfet de région Michel Cadot, le préfet de police Didier Lallement et la maire de Paris Anne Hidalgo étaient présents. Michel Cadot a déclaré que l'évacuation permettra "de reconquérir normalement l'espace public", "de manière stabilisée dans la durée puisqu'il y aura un maintien de présence policière permettant d'éviter la reconstitution de ces campements".
"Nous mettons à l'abri, c'est une démarche humanitaire, pour assurer à ceux qui sont des situations extrêmement difficiles un hébergement, mais nous ne tolèrerons pas de réinstallations", a déclaré de son côté le préfet de police de Paris, Didier Lallement.
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