Bernard-Henri Lévy qui avait eu un rôle décisif dans la guerre en Libye en 2011 contre Kadhafi, a décidé de donner un coup de main aux kurdes irakiens. Mercredi, une délégation de chefs militaires peshmergas a été reçue par François Hollande à l’Elysée, sur proposition de BHL, pour faire le point de la situation sur le terrain.
Parmi les invités : Mustafa Qadir Mustafa, ministre des peshmergas, Serwan Sabir Mustafa Barzani, commandant du Secteur 6, le Major Général Aziz Waysi Izzadin, commandant en chef des unités spéciales, le brigadier général Bakhtyar Mohammed Sidiq, commandant de la 13ème brigade et le brigadier général Salar Ibrahim Saber, chef du Joint Operation Center.
Les jihadistes de l'Etat islamique, qui se sont emparés de certaines parties du nord de l'Irak, sont combattus par les Kurdes le long d'une ligne qui s'étend sur plus d'un millier de kilomètres. Les Kurdes reçoivent l'aide de plusieurs pays, notamment de la France, qui fournit des armes et qui apporte sa contribution à la formation des combattants peshmergas.
La délégation reçue à Paris était venue demander "un peu plus d'armement", a déclaré le ministre kurde à sa sortie de l'entretien. Pour Bernard-Henri Lévy,"les peshmergas sont notre bouclier, le fer de lance si l'on veut que Daech soit repoussé, brisé".
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