Lors d'une réunion publique à la Grande Motte, trois jours après la venue de Nicolas Sarkozy lundi devant le bureau politique de l'UMP, François Fillon a déclaré : "Je ne lie pas l'avenir de l'UMP à un homme", "l'UMP ne peut vivre congelée, au garde à vous, dans l'attente d'"un homme providentiel", "chacun a le droit de vouloir servir son pays et chacun aura le droit d'être candidat aux primaires, mais personne ne peut dire "circulez! il n 'y a rien à voir, le recours c'est moi!".... François Fillon a mal digéré lundi soir, la prestation de Nicolas Sarkozy, accueilli en star par le bureau de l'UMP et des partisans, venus se masser devant le parti, en criant "Nicolas président". Lui, a contrario, avait essuyé quelques sifflets Déjà, l'ex Premier ministre avait franchi un pas en annonçant, début mai depuis Tokyo où il était en déplacement qu'il serait candidat en 2016 à la primaire UMP pour la présidentielle de 2017, et cela "quoi qu'il arrive". François Fillon a joué le registre du modeste jeudi soir: "Nous devons tous faire nos preuves, moi le premier. Depuis plusieurs mois, je multiplie les déplacements, comme un militant parmi les militants". "Rester sur son piédestal en attendant que la gauche s'effondre et en espérant être plébiscité par les Français: ça, c'est l'assurance d'échouer", a-t-il ajouté.
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