Le chef de l'Etat a défendu, lors de la première journée de la Refondation de l'école, le «fil rouge» de ses réformes éducatives. Soucieux de reconquérir le cœur d’enseignants ébranlés par la réforme des rythmes scolaires et celle du collège, le chef de l’Etat a défendu ce que ses ministres de l’Education successifs (Vincent Peillon, Benoît Hamon, invités ce lundi par Najat Vallaud-Belkacem, en poste depuis août 2014 rue de Grenelle) ont mis sur pied au nom de«l’égalité».
"Quand je dis, ça va mieux, je peux dire aussi, ça va mieux pour l'école", a lancé le chef de l'Etat , à un an de la fin de son quinquennat, en écho à la formule qu'il a employé sur France 2, mi-avril, lors de l'émission "Dialogues citoyens", pour qualifier la situation de la France.
Il a souligné que "plus de 5 milliards" d'euros supplémentaires avaient été affectés à l'Éducation nationale depuis 2012, celle-ci redevenant ainsi le premier budget de l'État devant la Défense. Dans une allusion à la future campagne présidentielle, François Hollande a évoqué les "alternances" qui ne sont "pas forcément acquises". Il s'est toutefois dit prêt à "rendre des comptes".
Mardi, en fin d’après-midi, pour clôturer ces Journées pour la Refondation de l’Ecole, Manuel Valls est chargé de faire des annonces en faveur des enseignants du primaire. Le Premier ministre devrait ainsi annoncer une hausse de 800 euros de la prime annuelle des professeurs des écoles.
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