François Hollande a annoncé lundi que la France envisageait des frappes aériennes contre le groupe Etat islamique en Syrie, un changement de stratégie qui devrait lui donner plus de poids dans la négociation internationale sur la résolution du conflit.
Le chef de l'Etat, qui a avant tout invoqué des raisons de sécurité intérieure pour ces opérations, a en revanche exclu l'intervention au sol que réclamaient certains ténors de l'opposition comme Bruno Le Maire (Les Républicains).
"Aujourd'hui en Syrie, ce que nous voulons, c'est connaître, savoir ce qui se prépare contre nous et ce qui se fait contre la population syrienne", a déclaré le président, lors de sa conférence de presse de rentrée.
"Aussi ai-je décidé qu'il y aurait dès demain (mardi) des vols de reconnaissance (...) et puis ensuite, selon les renseignements que nous aurons collectés, nous serons prêts à faire des frappes"", a ajouté François Hollande.
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