François Hollande a promis lundi à Calais que le campement de la "Jungle" serait démantelé "avant la fin de l'année", et qu'il reviendrait ensuite avec le gouvernement.
Le chef de l'État, qui effectuait la première visite de son quinquennat à Calais, a martelé sa détermination à démanteler "entièrement, rapidement, c'est-à-dire d'ici la fin de l'année", ce campement insalubre où s'entassent "au moins 7.000 personnes".
"Je reviendrai avec le gouvernement après le démantèlement complet du camp de Calais pour qu'il n'y ait pas de doutes", a-t-il affirmé lors d'un discours à l'occasion la pose de la première pierre de l'extension du port de Calais, un projet pesant 650 millions d'euros qui permettra de doubler les capacités actuelles du premier port français (en trafic passager).
Alors que l'accueil des migrants de Calais est devenu un nouveau terrain d'affrontement politique, François Hollande, qui ne s'est pas rendu sur le campement de La Lande, surnommé "la Jungle", avait dénoncé lors d'un premier discours à la gendarmerie dans la matinée les "instrumentalisations" et les "polémiques" qui "tournent le dos aux principes des valeurs de la République", visant sans la citer la droite.
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