C’était une annonce attendue. Jean-Luc Mélenchon a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2022, dimanche 8 novembre, lors du journal télévisé de TF1. C’est la troisième fois, après 2012 et 2017, qu’il se présente à ce scrutin.
« Oui je suis prêt. Je propose ma candidature. (…) J’ai un programme, une équipe prête à gouverner. 2022, c’est le moment de changer. La société est en impasse. (…) Nous avons les moyens d’innover, de faire différemment, d’abolir la monarchie présidentielle. (…) Je suis un pôle de stabilité », a ainsi avancé M. Mélenchon sur le plateau d’Anne-Claire Coudray. Et, se faisant plus lyrique : « Quand tout va mal et que ça semble être nuit noire, il faut allumer une lumière pour qu’on se dise qu’il y a un bout du tunnel. »
Le chef de file de La France insoumise (LFI) a conditionné, cette fois, sa participation à la course présidentielle à une « investiture populaire » de 150 000 personnes devant appuyer sa candidature par le biais d’une plate-forme numérique, Nous sommes pour.
Une simple formalité pour le député des Bouches-du-Rhône, dont le compte Twitter affiche plus de 2 millions d’abonnés et dont le mouvement revendique plus de 500 000 adhérents. Ce seuil de 150 000 parrainages citoyens est celui qui avait été retenu par la Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique, présidée par Lionel Jospin et mise en place en 2012 par François Hollande. Selon les « insoumis », ce mécanisme est plus démocratique que les 500 parrainages de maires, actuellement en vigueur.
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