Les représentants des 28 États membres de l'UE se sont mis d'accord, ce lundi: la licence du glyphosate est renouvelée pour cinq ans (l'actuelle expirant le 15 décembre). Alors que la France avait dit vouloir s'y opposer, Emmanuel Macron a réaffirmé la position de la France à ce propos. "J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans. #MakeOurPlanetGreatAgain", a-t-il publié sur Twitter ans la soirée.
Plus tôt, Edouard Philippe a dit "regretter le résultat" auquel est parvenue l'Union européenne, dans un communiqué. "La France souhaite que la Commission fasse rapidement, comme elle l'a annoncé, des propositions de réforme du cadre européen d'évaluation des substances chimiques, afin de renforcer sa transparence et son indépendance", écrit encore le cabinet du Premier ministre Edouard Philippe.
Sur le réseau social Twitter, la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, Brune Poirson, a tenu à réagir à cette autorisation. La "France reste déterminée à sortir du glyphosate en moins de 5 ans", a-t-elle déclaré.
Stéphane Travert, a lui employé un ton légèrement différent de celui de ses collègues à l'énoncé de la décision européenne. "Je suis heureux que la Commission européenne ait pu enfin trouver un accord. (...) Nous sommes partis de loin, nous étions sur une ré-autorisation à 10 ans. Nous avons réussi à force de dialogue, à force de discussion avec nos partenaires, à réduire de moitié la durée qui était prévue. Donc il faut utiliser ces cinq ans de manière positive. Il faut que ces cinq ans soient utiles à l'agriculture, et à notre environnement", avait-il noté, appuyant tout de même la nécessité de trouver des solutions alternatives.
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