La mairie de Paris dirigée par Bertrand Delanoë a annoncé lundi qu'elle renonçait à se pourvoir en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel de Paris confirmant le non-lieu prononcé dans l'affaire dite des "frais de bouche" du couple Chirac en raison de la prescription des faits.
"Ces dépenses, qui concernaient l'appartement du maire de Paris de l'époque, ont donné lieu à des détournements de fonds. Ces faits sont hélas prescrits, et échappent donc, selon les magistrats, à la justice" déclare la municipalité dans un communiqué.
Le maire actuel de la capitale avait porté plainte pour faux en écriture contre X après un rapport de l'Inspection générale des services de la Ville de Paris, remis le 22 mars 2002. Selon ce rapport, 14 millions de FF de l'époque auraient été engloutis entre 1987 et 1995 par les époux Chirac pour leurs dépenses alimentaires, sans compter les réceptions officielles, dont 9,5 millions réglés en liquide.
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