Jean-Marie Le Pen a confirmé lundi 13 avril qu'il ne briguerait plus la tête de liste en PACA aux prochaines élections régionales. Un choix contraint après que sa fille Marine Le Pen s'est opposée à son investiture en représailles à ses propos polémiques dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol.
"Si je dois sacrifier à l'avenir du mouvement, je ne serais pas celui qui lui causerait le dommage", confie le président d'honneur du FN au Figaro Magazine, même s'il estime qu'il était "le meilleur candidat pour le Front national". Jean-Marie Le Pen écarte toute excuse. "Je n’ai pas changé!", s'écrie l'ancien candidat à la présidentielle en estimant qu'il était "une bonne 'locomotive' pour conduite la liste aux élections régionales".
Pour lui succéder en Provence-Alpes-Côte d'Azur où il avait réuni 33% des voix aux dernières élections européennes, Jean-Marie Le Pen plaide une fois encore pour le droit du sang. Sa petite-fille et députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen est la seule qui trouve grâce à ses yeux. "Si elle accepte, je pense qu'elle serait une tête de liste très performante. Certainement, la meilleure, je ne vais pas dire après moi, mais quand même", expliquait-il au Figaro Magazine.
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