Les députés britanniques ont tranché mercredi soir : ils refusent la sortie de l'Union européenne sans accord. Pas de "no deal", donc, puisque 312 députés ont voté contre cette possibilité (tandis que 308 ont voté pour). Compte tenu des précédents votes, on peut dire qu'à Londres, les parlementaires sont à la fois contre le traité proposé par Theresa May pour sortir de l'UE, mais aussi contre une absence d'accord. C'est donc pour ou contre un report qu'ils se prononcent ce jeudi. Theresa May veut à tout prix les convaincre de voter un accord, même s'il faut passer un report. Résumé des propositions de la Première ministre retoquées par les parlementaires.
Les députés britanniques se prononcent ce jeudi sur un report du Brexit. À quinze jours de la date théorique du divorce le 29 mars, on semble parti pour un court report du Brexit jusqu'au 30 juin, si les députés approuvent l'accord de retrait d'ici le 20 mars.
"Une courte extension technique ne sera offerte que si nous avons un accord en place", a averti mercredi soir Theresa May, tentant d'unifier des députés incapables jusqu'à présent de dégager une majorité sur la voie à suivre avec le Brexit.
Malgré les échecs précédents, elle espère parvenir à ses fins, face à la perspective que le Brexit finisse par ne jamais se faire.
L'UE a souligné qu'une demande de report devait être justifiée et acceptée à l'unanimité par les 27 pays de l'UE. "La négociation, elle est terminée", a réaffirmé le négociateur en chef de l'UE pour le BrexitMichel Barnier. "Le Royaume-Uni doit nous dire ce qu'il veut pour notre relation future", a-t-il ajouté.
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