A l’issue de la présentation de la nouvelle mouture du projet de loi sur la réforme du code du travail, annoncée lundi 14 mars par Manuel Valls, ce dernier a appelé les partenaires sociaux à donner « un nouveau départ » au projet. Mais les réactions ont été pour le moins divisées parmi les partenaires sociaux.
Les syndicats « réformistes », c’est-à-dire la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT), ont estimé que les propositions allaient dans le bon sens. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a estimé que le texte était « potentiellement » porteur de « progrès pour les jeunes et les salariés », à la sortie de la réunion de Matignon.
la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) a annoncé qu’elle est, elle aussi, satisfaite des annonces de Manuel Valls. En revanche, la Confédération française de l’encadrement (CFE-CGC) a fait savoir qu’elle décidera le 21 mars « si le projet de loi a suffisamment bougé ou pas ».
De son côté, Pierre Gattaz, le patron du Mouvement des entreprises de France (Medef), s’est dit déçu, notamment du « déplafonnement des prud’hommes, car sachez que c’est un élément important pour que les employeurs, notamment les plus petits, puissent relancer l’emploi ». Dans le même temps, François Asselin, le président de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), a estimé pour sa part que les modifications apportées à la réforme du code du travail font « une réforme à l’envers ».
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