Mardi, lors des perquisitions de la police au siège de La France insoumise, on a redécouvert au député de Marseille un visage dont on pensait qu’il l’avait mis de côté depuis quelque temps. Celui de la hargne, de la colère, de l’invective. Les traits défigurés par l’émotion, hurlant à s’en époumoner sur les forces de l’ordre à pied d’œuvre.
« La République, c’est moi ! C’est moi qui suis parlementaire ! » crie Mélenchon à un officier gardant une porte. Et d’essayer de l’enfoncer avec ses camarades députés, pour tenter de faire obstruction à l’enquête, et de bousculer ostensiblement le procureur chargé de superviser l’opération. Les images diffusées sont sidérantes.
Le parquet de Paris a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête pour « menaces ou actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire » et « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique » après les accrochages lors des perquisitions au siège de La France insoumise et chez son leader Jean-Luc Mélenchon. La France insoumise a de son côté fait savoir qu’elle portait plainte pour violences, après que des personnes ont été molestées par la police.
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