A cinq jours du premier tour des élections départementales, Marine Le Pen était dans le Vaucluse mardi, au côté de sa nièce Marion Maréchal Le Pen, députée du département .«Je remercie M. Valls pour avoir mis tant d'énergie pour mobiliser les électeurs patriotes. Car sa stratégie a la conséquence inverse de ce qu'il attendait. Nos électeurs ont été outrés par ses propos», s'est félicitée la leader frontiste en parcourant les allées d'un marché du centre-ville d'Avignon, avant d'aller inaugurer la nouvelle permanence du parti dans la Cité des Papes.
Elle s'est rendu au Pontet, ville gagnée par le FN mais où l'élection municipale a été annulée. Pour elle, «la préoccupation des responsables de l'UMPS est de conserver leurs mandats et non de répondre aux problèmes des Français». Sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, est également confiante dans l'issue du scrutin. «J'ai cru entendre que certains candidats ou élus UMP non inféodés à Paris appelleront en cas de duel FN/gauche à faire barrage à la gauche car l'adversaire principal, c'est la gauche», indique la jeune députée qui met en avant ses «bonnes relations avec les élus du coin, notamment les UMP».
Marion Maréchal-Le Pen a répondu à la question : "Etes-vous comme votre grand-père une Française de souche?", posée par lerougeetlenoir.org. Un site internet qui se définit comme "fondamentalement catholique". "Oui je suis une Française de souche, tout simplement parce que je n’ai pas d’origine immigrée (pardon), je suis donc d’origine française, tout simplement", a-t-elle répondu.
Récusée par la présidente du Front national, Marine Le Pen, l'expression "Français de souche" ne semble donc pas poser de problème à sa nièce, qui avance toutefois une explication : "Cette notion n’est pas une définition raciale. Je rappelle que les Martiniquais étaient Français avant les Niçois, ils sont Français de souche. De même que l’Algérie était française avant la Haute-Savoie".
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