La mesure de suppression des panneaux avertisseurs de radars fixes par François Fillon a provoqué la colère des députés UMP. Suite a un mois d'avril 2011 particulièrement meurtrier - +20% par rapport à l'an dernier - sur les routes françaises, le Premier ministre avait décidé de l'interdiction des avertisseurs de radars et de la suppression des panneaux indiquant la présence de radars fixes .
François Fillon a déclaré ce mardi midi aux députés de la majorité qu'ils seraient «entendus» sur leurs propositions sur la sécurité routière mais qu'il «ne reviendrait pas sur la fin de la signalisation systématique des radars», selon des participants à la réunion du groupe UMP à l'Assemblée.
Quelques minutes après, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a néanmoins annoncé que le démontage en cours des panneaux signalant les radars fixes était suspendu jusqu'à ce que se tienne «une concertation locale». Il a ajouté qu'un «radar pédagogique», non pénalisant, remplacerait à terme chaque panneau, selon des participants à la réunion du groupe UMP à l'Assemblée.
Les déclarations des deux responsables sur les nouvelles mesures concernant la sécurité routière semblent contradicatoires. Néanmoins, l'entourage de Claude Guéant a souligné qu'il n'y a «aucune divergence» entre le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur. Les réactions de parlementaires qui avaient lancé la fronde contre la suppression des panneaux signalant les radars fixes en France ont crié victoire à l'annonce de Claude Guéant.
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