Nicolas Sarkozy entame dimanche une visite d'Etat de trois jours en Chine, au cours de laquelle il espère affermir les relations économiques bilatérales et parler d'environnement dans un pays considéré comme le pollueur n°1 de la planète.
Outre les entretiens politiques, plusieurs contrats doivent être signés. Le plus important concerne la vente à la Chine de deux réacteurs nucléaires EPR par le groupe français Areva, ainsi que du combustible nécessaire à leur fonctionnement. Pour Areva, le montant de cette commande s'élèverait à "au moins 5 milliards d'euros".
L'autre gros volet commercial concerne la possible vente d'avions Airbus. En 2006, Jacques Chirac avait finalisé une commande chinoise de 150 Airbus A320. L'avionneur européen table aujourd'hui sur une nouvelle commande "potentiellement considérable". Selon une source proche du dossier, l'accord n'était toutefois pas finalisé dimanche soir et les négociations étaient difficiles.
D'autres contrats pourraient être signés par l'électricien français EDF qui prendrait 30% d'un co-entreprise avec son homologue chinois, la China Guangdong nuclear power corporation (CGNPC), le géant français de transport de containers CMA-CCM, l'équipementier en télécoms Alcatel-Lucent (extension de réseaux GSM en province), le groupe ferroviaire Alstom, ou encore le laboratoire Sanofi-Aventis (construction d'une nouvelle usine de vaccins anti-gripaux). |