Arnaud Lagardère, dont le groupe est actionnaire d'EADS, et Noël Forgeard, co-président du groupe ont annoncé mercredi, après un entretien avec le Premier ministre Dominique de Villepin, que le groupe européen allait "essayer" de maintenir 500 salariés de la Sogerma sur le site de Mérignac (Gironde), tandis que les salariés du site sont venus manifester à Paris.
La veille, Dominique de Villepin, lors d'un voyage-éclair sur le site de l'entreprise de maintenance aéronautique, avait affirmé vouloir "aller plus loin" que ce que proposait EADS pour l'après-fermeture de l'usine. Il avait vivement critiqué la décision de fermeture : "Qu'il y ait dans notre pays, comme partout, des mutations industrielles, c'est normal. Mais que, d'un trait de plume, on décide de supprimer 1.100 emplois, cela est inacceptable", avait-il dit.
A sa sortie de Matignon, Arnaud Lagardère a rappelé que "le Conseil d'administration d'EADS avait pris l'engagement de maintenir sur le site de Mérignac 300 personnes": "Nous avons continué à discuter aujourd'hui, et ces discussions nous permettent de vous dire que l'on va essayer d'avancer ensemble sur un objectif commun de maintenir jusqu'à la moitié des effectifs, ce qui signifie 200 personnes supplémentaires", a-t-il ajouté.
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