Ségolène Royal a bouclé mercredi une tournée de soutien aux candidats en difficulté avant le second tour des législatives, volant au secours de ses proches. "Ma seule ambition, c'est d'aider autant que je le peux avec toute l'énergie qu'il me reste les candidats et les candidates", explique-t-elle aux journalistes à l'aérodrome de Chalon-Champforgeuil.
Dans le Berry pour soutenir Michel Sapin, elle semble engagée dans une campagne plus personnelle. "Même si j'ai perdu l'élection présidentielle, il faut continuer et préparer les victoires du futur et pour cela j'ai besoin d'avoir des députés socialistes à l'Assemblée nationale", lance-t-elle, à Châteauroux dans l'Indre.
Quatre réunions publiques à Bordeaux pour soutenir Michèle Delaunay opposée dimanche prochain à Alain Juppé, lui ont permis de mesurer une nouvelle fois sa popularité. Dans le département de Saône-et-Loire qui compte 2.400 militants socialistes, près de mille personnes l'attendaient à Saint-Rémy aux cris de "Merci Ségolène".
Face à Nicolas Sarkozy, "qui rêve d'une Assemblée nationale où le rouleau compresseur ferait son oeuvre", il faut des députés "qui n'ont pas peur d'élever la voix. Si vous ne voulez pas que cette voix se taise à l'Assemblée nationale, j'ai besoin de l'élection d'Arnaud Montebourg"", lance-t-elle se posant en première opposante au nouveau chef de l'Etat.
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