Le meurtre de Jo Cox, une députée travailliste pro-UE, tuée par balles jeudi à Birstall (nord de l'Angleterre), a fait basculer dans le drame la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, à une semaine du vote.
En début d'après-midi, un homme a tiré plusieurs balles contre la jeune députée âgée de 41 ans , qui s'est effondrée en sang. Peu après, la police a interpellé le tireur présumé, un homme de 52 ans, décrit par ses voisins comme un "solitaire" et identifié par les médias comme Tommy Mair.
Ses motifs n'étaient pas encore connus mais selon un témoin cité par les médias, le meurtrier aurait crié "Britain first", soit "Le Royaume-Uni d'abord". Aussitôt l'agression connue, la campagne en vue du référendum du 23 juin, qui voyait le camp pro-Brexit gagner du terrain avec deux nouveaux sondages jeudi le donnant gagnant, s'est interrompue.
Le camp militant pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE l'a suspendue jusqu'à samedi. L'ancien maire de Londres et chef de file du camp pro-sortie de l'UE Boris Johnson a également annoncé qu'il cessait de faire campagne jeudi tandis que David Cameron a annulé un meeting pro-UE prévu dans la soirée à Gibraltar.
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