Alain Finkielkraut était le premier intellectuel invité à «débattre» jeudi matin à l'occasion des «petits-déjeuners inattendus» à l'UMP.
Alain Finkielkraut a développé sa vision d’une France victime de la «sécession culturelle» des étrangers ou des Français d’origine étrangère. Se défendant de toute «nostalgie», l’écrivain a défendu l’«assimilation», la vision française de la laïcité différente de l’Anglo-saxonne et a plaidé en faveur d’une réduction des flux migratoires.
Seul moment, léger, de contradiction: le président de l’UMP Jean-François Copé a regretté le rejet d’Alain Finkielkraut des nouvelles technologies. Selon lui, leur intrusion à l’école et la «connexion permanente» qui en découle sont opposés au concept même de «culture». «Ne peut-on pas défendre nos idées tout en réfléchissant à la façon de se connecter avec eux [les jeunes connectés]? C’est le chaînon manquant de, non pas votre, mais notre réflexion», a observé le député-maire de Meaux.
Daniel Cohn-Bendit et l’agriculteur-philosophe Pierre Rabhi.seraient les prochains invités des prochains «petits-déjeuners inattendus» à l'UMP.
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