Accusé de "crimes sexuels" à l'encontre d'une femme de chambre, Dominique Strauss-Kahn a comparu vendredi au tribunal pénal de Manhattan. Cette comparution surprise est intervenue un mois et demi après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai.
Le juge a libéré DSK sur parole. Depuis un mois et demi, DSK est assigné en résidence surveillée. La justice américaine a levé la caution imposée à DSK et elle lui a rendu l'argent versé en garantie lors de sa mise en liberté sous surveillance en mai. Strauss-Kahn avait déposé une caution d'un million de dollars et un dépôt de garantie de 5 millions de dollars. Il peut enlever son bracelet électronique.
Les autorités américaines vont toutefois conserver le passeport de l'ex-directeur général du FMI afin qu'il ne quitte pas les Etats-Unis. DSK ne peut donc pas rentrer en France.
Dans une lettre à la défense de DSK, le procureur Cyrus Vance Jr explique que Nafissatou Diallo a menti sur le déroulement des faits lors de l'agression présumée. D'autres zones d'ombre existent aussi. "Pendant le cours de l'enquête, la plaignante a menti à l'assistant du procureur sur différents sujets à propos de son histoire, de son passé, des circonstances de l'incident et de ses relations privées".
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