Dominique Strauss-Kahn est sorti de son silence, dimanche soir, au journal télévisé de TF1. Interrogé pendant une vingtaine de minutes par Claire Chazal, l'ex-directeur général du FMI a abordé différents sujets : sa relation avec Nafissatou Diallo, l'affaire Banon et son avenir politique.
A la question, «que s'est-il passé dans la suite du Sofitel?», il a répondu: «Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni agression, ni aucun acte délictueux. Ce qui s'est passé est non seulement une relation inappropriée, mais une faute». «C'est plus grave qu'une faiblesse, c'est une faute morale dont je ne suis pas fier. Je la regrette tous les jours et je crois que je n'ai pas fini de la regretter», a-t-il ajouté.
A la question de savoir s'il avait été victime d'un complot, DSK a répondu : «Un piège c'est possible, un complot nous verrons.» Il a évoqué à plusieurs reprises des «motivations financières qui sont derrière tout ça», ajoutant qu'il n'avait pas l'interntion de négocier des dommages et intérêts pour Nafissatou Diallo dans le cadre la procédure au civil toujours en cours aux Etats-Unis.
Dominique Strauss-Kahn a démenti «toute violence» envers la journaliste Tristane Banon qui l'accuse de tentative de viol. «Dans cette rencontre, il n'y a aucun acte d'agression, aucune violence. La version qui a été présentée est une version imaginaire, une version calomnieuse», a-t-il expliqué. |