Les membres du comité de suivi et d'évaluation de la journée de solidarité pour l'autonomie ont donné leurs conclusions au premier ministre. Après les avoir écouté, Dominique de Villepin "souhaite que le dispositif soit appliqué avec davantage de souplesse" et ne soit donc plus limité au lundi de Pentecôte.
"Il appartiendra en conséquence tant aux employeurs du secteur privé qu'à l'administration de déterminer les conditions dans lesquelles seront effectuées les sept heures de travail supplémentaires en faveur de l'autonomie, qui pourront être réparties dans l'année", a annoncé Matignon.
Dominique de Villepin a demandé à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, et à Christian Jacob, ministre de la Fonction publique, "de préparer les textes réglementaires permettant aux employeurs publics et privés de s'organiser librement en 2006".
L'instauration d'une journée de solidarité a été votée en juin 2004 après la canicule de l'été 2003, qui avait tué 15.000 personnes âgées. La première journée de solidarité, le 16 mai dernier, avait donné lieu à une vague de protestations syndicales et politiques.
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