L' UMP est arrivé en tête du premier tour des élections départementales, devant le Front national, que certains sondages avaient placé en première position autour de 30%. Le PS pousse aussi un ouf de soulagement car la déroute est moins forte qu'annoncée et le bloc de gauche (35 à 37,1%) est au coude-à-coude avec le bloc de droite (entre 36,1 à 39,5%). En revanche, pour le FN, la déception est paradoxalement de mise car, même s'il réalise son meilleur score à une élection locale, il a perdu son pari d'être «le premier parti de France», qu'il martelait à outance depuis les européennes.
Selon les estimations, l'UMP, allié de l'UDI, obtiendrait entre 29,7% et 32,5%, le PS entre 19,7% et 24%, tandis que le FN tourne entre 24,5% et 26,4%. Par ailleurs le Front de gauche recueillerait de 5,9% à 9,7%, les Divers gauche entre 3,5% et 7,7%, les Divers droite de 6,6% à 7,2% et EELV autour de 2%.
Manuel Valls s'est félicité de la bonne participation mais aussi des «scores honorables» des candidats socialistes. Il a rappelé que le score du PS ce dimanche soir est au niveau de celui des cantonnales de 2011.
«L'alternance est en marche», s'est réjoui de son côté Nicolas Sarkozy tandis que Marine Le Pen, même si le score estimé en ce début de soirée est plus faible qu'annoncé, a vanté l'«exploit» du FN. «Sans implantation locale préalable, avec un seul sortant, le FN réussit l'exploit de dépasser à une élection locale le résultat des élections européennes (24,85%)», a-t-elle expliqué.
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