Laurent Fabius, numéro 2 au PS et partisan du "non", estime dans Le Parisien que "tout le monde tirera les leçons du triple choix qui aura lieu le 29 mai: le vote des Français, celui de la gauche et celui des socialistes".
"Ce n'est pas la première fois que nous avons des divergences. Nous sommes toujours parvenus à les surmonter. Et encore une fois, je pense que nous sommes capables de le faire. A condition de ne pas perdre de vue les aspirations de nos électeurs", a-t-il ajouté.
"Ce qui dictera ma conduite, c'est le fait que le non a redonné une espérance à la gauche. Ce qui m'importe, c'est l'unité des socialistes et de la gauche, car l'histoire a montré que lorsque celle-ci est divisée, elle n'arrive à rien".
L'ancien premier ministre de Mitterrand est persuadé qu'il y aura une "rediscussion" du traité constitutionnel européen en cas de non-ratification et il a estimé qu'il était "archi-probable que plusieurs pays votent non".
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