François Hollande, a affirmé jeudi sa volonté de garder "sa liberté" et "sa proximité" avec les Français lors de ses déplacements de campagne, au lendemain de son agression par une femme qui lui a jeté de la farine au visage.
Soulignant que la femme qui l'avait agressé mercredi "n'avait pas toute sa raison", il a affirmé que ce type d'incidents étaient "exceptionnels" "Mais ça peut arriver, ça pourrait même être plus grave", a-t-il ajouté.
"Il doit y avoir cette sécurité, et en même temps je veux avoir ma liberté, je veux avoir ma proximité, je veux rencontrer qui je veux, même en prenant un certain nombre de risques, tant pis", a lancé le candidat, dont l'équipe de protection a été fortement renforcée.
Dès jeudi, le dispositif de protection du candidat socialiste a été puissamment renforcé --ce qui était prévu avant l'incident de l'enfarinage--, passant de 2 policiers à 14, dont deux capitaines, sous l'autorité d'une commandante.
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