la France a trouvé un accord avec l'Égypte pour l'acquisition de ces deux bâtiments militaires qui devaient initialement être livrés à la Russie, avant que la vente ne soit annulée.
Grâce à un prix d'achat d'environ 950 millions d'euros, pour une livraison prévue début mars, l'opération permettra à Paris "de ne rien perdre" financièrement, "tout en faisant en sorte de protéger l'Égypte", s'est félicité mercredi le président François Hollande.
C'est le 6 août, au lendemain de l'annonce d'un accord avec Moscou dénouant le noeud politico-militaire né de la décision de Paris de ne pas livrer ces deux navires BPC ultra-modernes à la Russie, que l'Égypte a fait le premier pas.
Le président Hollande rencontrait, à bord d'un navire égyptien sur le canal de Suez lors des cérémonies d'inauguration du tronçon élargi du canal, son homologue Abdel Fattah al-Sissi, quand ce dernier "a fait connaître son vif intérêt pour le rachat de ces bateaux. Ensuite, les choses ont été menées rapidement", a indiqué à la presse l'entourage du ministre de la Défense.
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