François Hollande a tenté mardi de clore la polémique sur le quotient familial. "Je ne veux pas supprimer le quotient familial, qui est un avantage fiscal pour les Français", a-t-il déclaré mardi en fin de journée, corrigeant des déclarations inverses de son directeur de la communication Manuel Valls le matin même.
"Ma proposition est de moduler le quotient familial, pour qu'il puisse être plus juste pour l'ensemble des familles",précisant que "ceux qui ne paient pas d'impôt recevront un crédit d'impôt avant qu'on ne fusionne impôt sur le revenu et CSG".
Le quotient familial, permettant de réduire l'impôt sur le revenu, dépend de la situation familiale de chaque contribuable, qui bénéficie d'un certain nombre de parts fiscales en fonction notamment du nombre d'enfants à sa charge. François Hollande a envisagé une baisse du plafonnement du quotient à "cinq ou six fois le Smic", et promis "une politique familiale redistributive vers les familles des classes moyennes et modestes". Il a aussi assuré qu'il "n'enlèverait pas un euro à la politique familiale".
Nicolas Sarkozy est monté au créneau pour dire qu'y toucher "serait une folie. "C'est quand même quatre millions et demi de familles qui sont concernées", a fait valoir le chef de l'Etat, dénonçant "les conséquences absolument dramatiques" que cette mesure aurait sur la politique familiale de la France.
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