Dominique de Villepin affiche sa détermination sur le Contrat Première Embauche (CPE) avant la journée nationale de protestation contre son projet. Le Premier ministre ne recueille plus que 37% d'opinions positives, selon un sondage paru lundi dans Libération. 59% de sondés souhaitent l'abandon du CPE.
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, espère que la mobilisation forcera le gouvernement à faire machine arrière. "Nous mettrons le temps qu'il faudra, mais nous y arriverons", assure-t-il, fixant la barre à 500.000 manifestants pour qualifier de "réussite" le mouvement de mardi.
Au total, 160 manifestations sont prévues, à l'appel de toutes les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires) et des principales organisations étudiantes et lycéennes.
«Face à des changements importants, il est normal que des peurs et des réticences s'expriment, a déclaré hier le Premier ministre dans un entretien au Parisien. Je souhaite convaincre chacun, pour que le pays puisse franchir sereinement un nouveau cap.» Face à ce qu'il qualifie «d'anxiété sociale».
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