La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet n'accompagnera pas François Fillon en visite cette semaine au Japon, sa présence n'étant "pas souhaitable" après la polémique sur ses propos publiés dans Le Monde.
Obéissant à une injonction du premier ministre, la secrétaire d'Etat a présenté mercredi des "excuses" à Jean-Louis Borloo, son ministre de tutelle, et Jean-François Copé, chef de file des députés UMP, tout en affirmant que les propos qui lui sont prêtés dans le Monde daté de jeudi avaient été "déformés".
Elle a dénoncé dans le quotidien un "concours de lâcheté et d'inélégance" dans son camp au sujet du projet de loi OGM, incluant dans sa critique Borloo et Copé. Le patron du groupe UMP, Jean-François Copé, s'est déclaré mercredi "profondément attristé" par "l'injure" proférée contre lui par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, ajoutant qu'il appartient au chef de l'Etat "d'apprécier" si elle doit quitter le gouvernement.
"Les propos de Nathalie m'ont profondément attristé, d'abord à titre personnel et pour l'ensemble de mes amis députés", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée nationale.Ses propos "nous ont tous profondément peinés et blessés". Ce sujet "difficile" des OGM "méritait mieux que le choix par la secrétaire d'Etat de l'injure", a-t-il martelé.
|