La bataille pour la présidence de l'UMP a commencé avec la candidature de François Fillon. Il s'est déclaré sur Twitter par ces mots : 'Je suis candidat à la présidence de l'UMP !'. Sur son nouveau site internet, il annonce : 'le temps du renouveau et de la reconquête doit être engagé' avec 'tous les républicains' et 'l'UMP doit être plus qu'une opposition', a-t-il dit, appelant 'au rassemblement'.
François Fillon a déjà reçu plusieurs soutiens, dont ceux de l'ex ministre UMP Valérie Pécresse, de Laurent Wauquiez, chef de file de la 'Droite sociale' et plus récemment du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti. 'Fillon est le seul à garantir l'unité de l'UMP', explique-t-il dans un entretien à Nice-Matin à paraître lundi.
Jean-François Copé, fait lui aussi déjà campagne, bien qu'il ne se soit pas encore officiellement déclaré. Le secrétaire général de l'UMP, qui pourrait se déclarer avant la fin août, a pris acte de l'annonce de Fillon, sans manquer de souligner que lui n'en était pas à afficher ses ambitions personnelles mais à 'diriger le parti' et à 'installer l'opposition'.
'Le rassemblement ne doit pas se faire à l'eau tiède', a-t-il lâché dimanche, 'mais avec courage, générosité et fermeté', les trois 'valeurs' qu'il veut inscrire dans la nouvelle charte de l'UMP. 'Ce ne sera pas une bataille de personnes, ce sera une bataille sur une ligne politique. Je ne suis pas sûr de forcément connaître la sienne'. |