Marine Le Pen s'est rendue lundi sur l'île italienne de Lampedusa, où débarquent des clandestins disant fuir les troubles politiques en Afrique du Nord, pour dénoncer les "flux migratoires de clandestins. Elle espère donner un coup de pouce supplémentaire à la campagne de son parti aux élections cantonales, où le FN espère gagner ses premiers cantons.
Marine Le Pen est arrivée en début d'après-midi à l'aéroport de Lampedusa, où sa venue a été dénoncée par une centaine de manifestants criant : "Les racistes dehors". "Lampedusa n'est pas raciste", proclamait une banderole en italien.
Elle a été accueillie par Bernardino De Rubeis, membre de la Ligue du Nord, parti populiste italien, le maire de Lampedusa. Marine Le Pen avait apporté son soutien à l'élu, qui fait l'objet d'une enquête pour incitation à la haine raciale, "pour avoir adopté un décret interdisant la mendicité et les comportements contraires aux convenances, ainsi que l'utilisation des lieux publics pour y camper".
Elle s'est rendu ensuite au centre de rétention où se trouvent plusieurs milliers d'immigrés clandestins pour y tenir un point de presse dénonçant "l'incapacité de l'Union européenne à juguler le déferlement migratoire qui frappe l'île de Lampedusa". |