Les leaders des pays du G20 sont entrés de plain-pied dans la crise syrienne, abordée de manière officielle lors d'un dîner de gala jeudi soir à Saint-Pétersbourg qui promettait d'être très tendu entre Barack Obama et Vladimir Poutine. Le président américain, promoteur d'une intervention militaire contre le régime syrien de Bachar al-Assad qu'il accuse d'utiliser des armes chimiques, est arrivé seul à ce dîner protocolaire au somptueux palais de Peterhof. Ce repas devait être l'occasion d'aborder la crise syrienne, source de très vives tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et la Russie . François Hollande, dans le camp des bellicistes, a déclaré qu'il souhaitait obtenir des "avancées politiques" sur le dossier syrien, alors que la sommet est officiellement consacré à la crise financière. Dans ce contexte lourd de menaces, l'Onu et la Vatican tentent de peser en faveur de la paix. "Une solution politique est le seul moyen d'éviter un bain de sang", a déclaré Ban Ki-moon dans un communiqué. Il s'est aussi brièvement entretenu brièvement avant le dîner avec un Barack Obama au visage grave. |