Les politiques français vont suivre de très près les performances des Tricolores à la Coupe du monde de football. Le chef de l'Etat et le Premier ministre, au plus bas dans les sondages après la crise du CPE, l'affaire Clearstream et l'amnistie de Guy Drut ont bien besoin d'une victoire des bleus pour redonner le moral aux Français et surtout redresser leur cote de popularité.
Le chef de l'Etat a assisté au dernier match de préparation des Français mercredi dernier à Saint-Etienne contre la Chine. L'occasion de dire sa "confiance" dans les Bleus pour "faire le meilleur". Pour preuve, la date du 9 juillet, celle de la finale, est déjà cochée sur son agenda. "Le seul problème, c'est de savoir si ce sera l'Allemagne ou le Brésil qui jouera contre la France", a fanfaronné Jacques Chirac.
De son côté, Dominique de Villepin a prévu d'assister au premier match des Bleus. Le Premier ministre s'est aussi invité à déjeuner au centre d'entraînement de Clairefontaine pendant le stage de préparation des joueurs de Raymond Domenech. Il ne cesse depuis de filer la métaphore footballistique, allant jusqu'à se comparer à Zinédine Zidane.
Quant à Nicolas Sarkozy, fâché avec plusieurs sportifs dont Lilian Thuram pour ses déclarations sur le "Kärcher" ou la "racaille" de banlieue, en amateur de sports et en familier du Parc des Princes, il a prévu d'assister lui aussi à quelques matches.
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