Manuel Valls a engagé la responsabilité de son gouvernement sur la loi Macron sur l'activité et la croissance, jeudi, à l'issue de son examen en dernière lecture à l'Assemblée nationale, ce qui vaut de facto adoption définitive de ce texte controversé.
L'opposition a en effet renoncé à déposer une motion de censure qui n'avait aucune chance d'être votée, et ce texte sera donc considéré comme adopté à l'issue d'un délai de 24 heures, soit vendredi après-midi.
C'est la troisième fois que le Premier ministre recourt à cette procédure prévue par l'article 49-3 de la Constitution sur ce texte fourre-tout critiqué par l'aile gauche de la majorité, qui le juge d'inspiration trop libérale.
Dans l'esprit du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, ce texte de plus de 400 articles, contre une centaine initialement, doit permettre de faire sauter nombre de verrous qui entravent le développement de l'économie et de l'emploi en France.
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